Williers

L'école

Accueil > Au fil des siècles > Ecole


Nous retraçons ici l'évolution de l'instruction et la vie à l'école.
Le fil conducteur le plus approprié pour cette section est la chronologie des instituteurs ponctuée des lois relatives à l'enseignement et étoffée par la monographie du village écrite par l'instituteur de Williers en 1888.

Année
Instituteur ou fait marquant
1692
GRUGET Simon
1723
MOREAU Louis
1777
PAULIN Jacques
1805
FONTAINE
1812
Réparation de l'école
1819
ROLLIN Dieudonné
1832
POINTILLON Nicolas Amant Constant
1833
Loi Guizot (vers Wikipedia)
1833
RAVIGNEAUX Jean-Baptiste
1839
1841
LEDUC Jean-Pierre
1842
1845
1848
1849
VIROLLES Charles
1852
1853
GUILLAUME Jean-Baptiste
1856
FAVIER Jean-Baptiste Stéphane
1859
GRAFTEAUX Jean-Pierre
1861
ROYNETTE Gustave
1862
DROUIN Pierre Nicolas
1866
Année
Instituteur ou fait marquant
1867
COLLIGNON Frédéric Edmond
1873
Construction de l'école-mairie
1881
Loi Jules Ferry 1 (vers Wikipedia)
1881
DANLOY J-B Edouard
1882
Loi Jules Ferry 2 (vers Wikipedia)
1886
Loi Goblet (vers Wikipedia)
1888
1911
1915
Incendie dans le batiment école-mairie
?
DROUOT (années 30)
?
STEVEVIN devenue LAROCHE
1934
GOUT Robert
1939
1942
DELEHAM Fernand
1944
BROCARD Pierre Nicolas
1945
1946
1947
RAYMOND Louis
1961
CHOINET Claude
1963
BESSE Raymond
1963
1967
?
GUINTRANGE
Fermeture de l'école de Williers

Autre instituteur : PETITQUEUE (Sedan), après CHARLOT et avant GOUT.

 

Les instituteurs

RAVIGNEAUX Jean-Baptiste, 1833
Breveté pour l'enseignement primaire.
Suivant une délibération du conseil municipal il reçoit une indemnité de 60 francs parce qu'il tient l'école chez lui.
Il épouse Suzanne Daussin (17 ans) le 30 avril 1833, 8 enfants (2 fils et 4 filles) naîtront à Williers entre 1835 et 1851.

DEFRANCE Pierre, 1839
Elève de l'école normale.
Une délibération du conseil municipal porte la rémunération de M. Defrance à 250 francs.
M. Defrance est né en 1821 à Pouru St Remy et épouse Marie Catherine Romain (19 ans) le 24 mars 1840.

" Il apparaît que M. Defrance avait un moyen disciplinaire extraordinaire. Voici en quoi il consistait :

Il avait pratiqué un trou au plancher supérieur de la salle. A l'occasion, il faisait descendre une corde par ce trou. Une personne de sa famille ou autre était à l'étage et tenait le bout de la corde. Alors il attachait l'élève récalcitrant à la corde et commandait d'une grosse voix : « Bon Dieu, enlevez-le ». Sur quoi l'élève épouvanté commençait son ascension vers le plafond. On raconte que cette punition inspirait aux enfants une profonde terreur."

Le même M. Defrance ou peut être un de ses successeurs avait inventé autre chose encore.

Aux punitions ordinaires : faire présenter les doigts pour recevoir les coups de baguettes, mettre a genoux sur l'arrête d'un morceau de bois, faire tenir à bras tendus un volume pendants plus ou moins longtemps etc., il avait ajouté celle-ci qui, ce me semble, ne manque pas d'originalité. Il pratiquait un trou dans une table à l'aide d'une vrille, enfonçait dans le trou une mèche de l'élève et le serrait au moyen d'une cheville. L'élève devait rester attaché ainsi ou s'arracher les cheveux. »

LEDUC Jean-Pierre, 1841
Présenté le 08 novembre 1841.
Décédé à Williers le 26/02/1842, âgé de 68 ans, natif d'Orchimon (B), époux de Marie PHILIPPE.

LEFEVRE, 1842
Présenté le 09 novembre 1842.

GUILLAUME, 1845
Présentation par le sous-préfet de M. GUILLAUME de Messincourt (12 km de Williers).

GAIGNIERES, 1848

VIROLLES Charles, 1849
Venait de Messincourt (12 km de Williers)

"Cet instituteur fut longtemps en désaccord avec le maire, M. Lamotte, qui chercha par tous les moyens à le faire partir. Monsieur le maire avait même pris les clefs de l'église et M. Virolles faisait le tour du village avec une clochette pour annoncer l'heure de l'école. M. Virolles fut enfin destitué par l'autorité, mais il fallu l'assistance de la gendarmerie pour le faire déménager. On fut obligé de porter son mobilier dans la rue."

PONCELET, 1852

GUILLAUME Jean-Baptiste , 1853
Dans le registre de l'état-civil, nous apprenons qu'en juin 1854, un enfant de l'hospice de Sedan en nourrice chez Jean-Baptiste Guilaume, instituteur, 27 ans, est décédé à Williers à l'âge de 7 mois. Nous ignorons si c'est le même Guillaume instituteur qu'en 1845. Si c'était la même personne, M. Guillaume aurait donc enseigné à l'âge de 18 ans en 1845, tout comme son prédécesseur M. Defrance.

FAVIER Jean-Baptiste, 1856
Né en 1834, encore présent à Williers le 31/08/1859, il est l'auteur d'une courte monographie du village (4 pages).

GRAFTEAUX Pierre, 1859
Né à Deville (08) le 20/08/1811, il épouse Marguerite Cadet le 10/11/1834 à Omont (08). Il décède à Williers le 06/02/1861 à l'âge de 49 ans. Ils ont eu au moins un fils Nicolas Hector, compagnon ferronier. On trouve à la Bibliothèque de Sedan (Fond Gourjault) une lettre datée du 22/12/1859 qu'il a adressé à l'inspecteur d'académie, où il lui dresse la liste de tous les lieux dits de la commune

ROYNETTE Gustave, 1861
"Est arrivé en provenance de Laifour (51 km), petit village dans les méandres de la Meuse, en avril 1861. A Williers, il a fait connaissance avec Éléonore Libert. Il a demandé une autorisation pour contracter mariage, autorisation accordée par le ministère le 14 septembre 1861. Il a donc pu convoler en justes noces le 17 septembre 1861 à Williers. Et le 11 août 1862, naissait, à Williers, Victor Alcide Roynette du fruit de leurs amours." Henri Roynette, descendant de l'instituteur.

DROUIN Pierre Nicolas, 1862
Il est marié avec Marie Louise Paquot et, en 1864 à l'âge de 29 ans, devient papa d'une petite Anne Marie Hélène.

LEFEVRE, 1866

COLLIGNON Frédéric Edmond, 1867-1881
Né a Villy (65 km). Deux filles et cinq fils sont nés à Williers entre 1868 et 1878.

«Frédéric Edmond Collignon, instituteur est décédé à Williers le 30 janvier 1881 à l'âge de 37 ans alors qu'il était déjà veuf de Marie Catherine Isabelle Petitfils (décédée à 36 ans en 1879 à Williers). Ils reposent tous les deux autour de l'église dans l'ancien cimetière. Frédéric Collignon recevait un traitement de 1200 francs. Ce fut le premier Collignon à Williers. A sa mort ses huit enfants furent recueillis chez leurs grands-parents à Viel St Rémy et chez des oncles. Un seul revint au village, c'est mon grand-père, Arthur Collignon. Il s'y maria, eu trois enfants, et resta à Williers jusqu'à la guerre de 14..." Françoise Brocard, arrière petite fille de Frédéric Collignon.

Il existe aux Archives Départementales des Ardennes (Archives communales de WILLIERS, série R1) un brouillon de lettre fait sur le registre d'appel de 1873-74 de l'école de WILLIERS, donc probablement de la main de l'instituteur F. Collignon.

Monsieur le Procureur,

Le sieur ROBE François, maréchal ferrant, domicilié à WILLIERS, vient de me faire la déclaration suivante en me priant de vous la transmettre.

Le samedi 24 juin, vers une heure de l'après midi, Elisa ROBE, fille du sieur ROBE susnommé, âgée de 17 ans, se rendait avec sa soeur Sophie  ROBE, femme  JAMART, dans les bois pour y ramasser de l'herbe. Elles étaient suivies par Marie Joseph HAYON, femme de RONDACHE Jean-Baptiste. A peine dehors du village, la femme RONDACHE se mit à injurier les deux demoiselles ROBE, répétant entre autres choses à son mari, " voilà les deux qui t'ont vu avec la fille PATUREAUX ". Elle voulait faire avouer à Elisa ROBE qu'elle avait vu le sieur RONDACHE avec la dite fille PATUREAUX. Arrivées à 500 m environ du village, elle prit la hotte d'Elisa ROBE de par derrière avec une main, tandis que de l'autre elle la frappait à plusieurs reprises sur la tête avec une pierre. Elisa ROBE est revenue au village avec son habillement plein de sang.

Plusieurs fois cette femme RONDACHE a eu des disputes avec tierces personnes du village, elle a été en justice de Paix avec cette demoiselle PATUREAUX pour insultes et coups.

Pas un habitant du village n'est sûr de n'être pas insulté par cette femme, d'ailleurs il ne se passe guère de jours où il n'y ait des disputes et c'est cette dame qui les amène, ainsi elle est coutumière du fait.

Je porte ces faits à votre connaissance afin que vous puissiez les punir selon les rigueurs de la loi.

On peut précisément le dater, car le seul 24 juin ayant été un samedi fut en 1876, date confirmée par l'âge d'Elisa ROBE qui née le 07/06/1859 avait exactement 17 ans et 17 jours au moment des faits.

 

DANLOY Jean-Baptiste, 5 octobre 1881 - 1911
Le nom de Danloy apparaît pour la première fois dans le registre de l'état civil de Williers en 1883 quand Jean-Baptiste (né à Fleigneux, 08, 52 km), alors âgé de 28 ans, se marie avec Marie Catherine Lahaye, de Florenville, Belgique (née à la scierie de Chameleux, au pied Williers). De ce mariage naitront 5 enfants. Jean-Baptiste Danloy a donc 26 ans quand il est nommé à Williers. "Nous ne savons pas exactement quand il quitte l'enseignement*, mais nous pensons qu'il fit toute sa carrière à Williers et acheta une maison quand il partit en retraite. Il est décédé à Williers en 1941." Précisions de Gilbert et Jeannine Tilmont, Jeannine est l'arrière-petite-fille de JB Danloy.
*dans un acte daté du 10/02/1912 Danloy, témoin, est indiqué être instituteur "retraité".

A la fin du XIXe siècle, le Ministère de l'Instruction Publique demande aux instituteurs primaires de faire une monographie de leur village, monographies qui serviront pour l'exposition universelle de 1889.
En décembre 1888 Jean-Baptiste Danloy écrit donc la monographie de Williers. L'original est conservé dans le Fond Gourjault à la Médiathèque de Sedan.
Voir les sections L'école et Historique de l'instruction de cette monographie.


Photo école Williers, probablement 1890
Une des classes de Jean-Baptiste Danloy, il se pourrait qu'elle ait été prise le 8 janvier 1890.

Nicole Leclère pense reconnaitre sa maman Lea ROMAIN : 4eme enfant à commencer par la droite de la rangee où se trouve le bébé sur les bras, juste derriere une fillete en robe blanche.

Nous avons dressé la liste des enfants susceptibles d'être en âge scolaire à cette époque.

CHARLOT Léon, 1911

Il était toujours instituteur en 1921 lors de la prise de la photo qui suit.

Photo école Williers 1921, institueur CHARLOT

D'après la photo de classe il y avait au moins 34 élèves. Jean Warcet a identifié la plupart des élèves et, avec l'aide d'autres Ouirots, nous avons pu mettre un nom sur chaque enfant.

Premier rang :
Jean Warcet, Léon Warcet, Roger Lahaye, Léon Jamart, Adèle Dupuis, Pierre Collin, Renée Jamart, Aline Habran, Marie Dalier, Odette Collin, Elisabeth Leclère, Hélène Jamart et ..?.. Cugnart.

Deuxième rang :
Lucien Warcet, Jean Dalier, Jean Bou(eau)ceret, Gaston Jamart, Henri Collin, M. Charlot, Marcel Habran, Gabriel Habran, Paulette Jamart, Julia Kinzinger, Cécile Lahaye et S. Robe.

Dernier rang :
Andre Collin, Raymond Briard, Henri Jamart, Fortuné Plateau, Urbain Collin, Yvonne Kinzinger, Suzanne Daussin, Simone Jamart, Georgette Daussin, Sergine Leclère.

STEVENIN devenue LAROCHE
Elle était également secrétaire de mairie, probablement vers la fin du mandat de maire de Justin Jamart élu de 1919 à 1930. Mme Laroche avait été malade en avril, juste avant l'examen du certificat de Jean et Léon Warcet. Elle refusa de les présenter au Certificat sous prétexte qu'ils n'étaient pas prêts, mais leur mère, suivant la recommandation de l'instituteur de Mogues, les y présenta et ils réussirent tous les deux.

GOUT Robert, 1934
M. Gout était de Mogues, il prenait ses repas de midi chez la grand-mère de Bernard Collin et retournait chez lui le soir. Cet instituteur insistait pour que tout le monde ait son certificat et ne comptait pas ses heures pour aider les enfants à se préparer pour l'examen. Mme Gout n'avait pas une bonne santé, elle était souvent absente pour les cours de tricot et de couture.

Photo école Williers 1934, instituteur GOUT

 

"Il était très pointilleux sur les "bonnes manières". Si on ne disait pas bonjour (même dans le village en dehors des heures d'école) et qu'il était présent, on écopait de 50 lignes" (Souvenirs de Simone Briffaut).

 

 

 

 

 

 

Debout :
Marguerite Dalier, Gisèle Leclère,
Robert Briffaut et M. Gout.

Assises :
Rolande Bertrand, Geneviève Kinzinger, Yvonne Bertrand et Nicole Leclère.

Devant :
Roland Briffaut et Aimé Leclère.

Photo : courtoisie de Nicole Leclère.



Photo prise en 1938

Assis :
André Gérard*, Emile Louis, Bernard Collin, Georges Collin, Simone Dupuis, Robert Louis

Deuxième rang :
Jules Romain, Hugette Lagaudrière (Paris), Marsac (?), Aimé Leclère, André Lamotte, Jean Gérard*, Georges Louis

Derrière:
Renée Marsac, Rolande Bertrand, Nicole Leclère, Roger Lagaudrière (Paris), Michel Delaitre, Roland Briffaut, Yvonne Bertrand, Thérèse Marsac.

*Les Gérard étaient belges, fils du garde forestier de Florenville. La famille habitait "Les Cliches", lieu-dit dans les bois au-dessus de Chameleux; c'est pourquoi ils allaient à l'école à Williers.

 

 

Photo école Williers 1938
Photo : courtoise de Nicole Leclère

TANAZACQ, 1939-1940
Il venait chaque jour en vélo de Carignan.

DELEHEN Fernand, 1942-1944
Cet instituteur prenait ses repas chez les parents de ses élèves.

BROCARD Pierre Nicolas, 1944-1945

Aquarelle de P. Brocard
Aquarelle signée P. Brocard, 1943 : courtoisie de Bernard Collin

JAUDRILLAT, 1945-1946
L'enfant de l'institutrice était élevé par Léa Leclère.

LESQUOY, 1946-1947
D'après le registre d'appel journalier, il n'y a plus que 9 élèves répartis en CFE-CS : 4, CM 2eA : 2, CE 1eA : 1 et CP : 2.
Il est à noter qu'à la rentrée du mardi 1er octobre, tous les enfants étaient absents le matin, et seulement deux élèves manquaient à l'appel de l'après-midi. Le lendemain, tout le monde était présent.
Le lundi de Pâques (14 avril), il y avait une cérémonie au Monument aux Morts.
Le mardi 13 juin : Certificat d'études 2eD.
Si l'on en croit les dates inscrites sur le registre, l'école aurait dû se terminer le samedi 12 juillet, mais aucune présence/absence n'a été notée en juillet et les colonnes de "total" sont vides. Il est à remarquer que dans les registres d'appel on prend note des absences et non des présences. Cette institutrice occupait les deux pièces situées au-dessus de l'école, la salle de bain servait de cuisine.
Mademoiselle Lesquoy sensibilisait les élèves à l'art et à la musique.

RAYMOND Louis 1948-1961
Selon le registre d'appel 1947-48, l'école commence le 1er octobre avec 8 élèves répartis en deux groupes. En mai, nous constatons deux cas de coqueluche dans une même famille.
Les élèves ont présenté le certificat d'études le mardi 8 juin 1948 et l'école se termine le 13 juillet. Cette année-là, l'instituteur a reçu 3 jours de congé pour la naissance de son fils.

En 1953, le conseil municipal alloue une allocation pour : un abonnement à l'Education Nationale, l'achat de matériel métrique, d'une corde à grimper, d'un lavabo et d'un appareil de cinéma pour l'école.
Une distribution de lait pour les enfants de 6 à 11 ans à partir du 3 janvier 1954 a été votée. Cette décision a été annulée le 22 février 1955.
En septembre 1957, le conseil municipal vote l'aménagement du logement de l'instituteur.
En 1958 : achat d'un fourneau à charbon pour l'école car "il y avait des difficultés à trouver la main-d'oeuvre nécessaire au façonnage du bois..."


Classe vers 1949.

 

Debout :
Claude Collin, Christiane Collin,
Louis Raymond, Georges Collin
et Maurice Dauphin.

Assises :
Michèle Collin, Annie Dauphin
et Colette Dupuis.

 

 

Photo : courtoisie de Bernard Collin
et de Louis Raymond.

 
Photo école Williers 1959, instituteur RAYMOND

 

 

Classe en 1955.

De gauche à droite :

Devant:
Michele Collin, Françoise Collin, Francis Hardy, Francis Raymond et Jean-Pierre Raymond.

Derrière :
Claude Collin, Nelly Layhaye, Colette Dupuis, Michel Jamart.

 

 

Photo : courtoisie de la famille Raymond

CHOINET Claude, 1961-1963
La classe de 1961-1962 comprenait 15 élèves, celle de l'année suivante 8. Mme Clotide Choinet enseignait la couture.

BESSE Raymond, le 16 septembre 1963
On suppose que cet instituteur détient le record de la plus courte prestation, en effet, après deux heures de cours, il a quitté son poste d'instituteur et les sept élèves sont restés "sans école" pendant plusieurs jours avant qu'un remplaçant ne soit nommé.

Article école Williers 1963, institueur BESSE
Article du journal l'Ardennais, septembre 1963

RENAUDIN, 1963
Il remplace Monsieur Besse.


GUINTRANGE, 1967
Dernier instituteur de Williers.

En 1967, l'école de Williers ferme définitivement ses portes. Chantal et Alain Briffaut, Mathilde Choinet, Marilyne Lambert, Danielle Grégoire et Brigitte Lequeux vont donc à Tremblois-lès-Carignan et l'instituteur, M. Soler reçoit l'autorisation du Conseil municipal de Williers de transporter les enfants de Williers à l'école de Tremblois, distante de 5 km.

E
L'Ardennais

Les élèves se rendront ensuite à l'école de Mogues, plus proche, avec Pierre Totot comme instituteur.

 

Le bâtiment école

"L'ancienne école du village est en cours de réaménagement pour sa transformation en une salle des fêtes confortable et conforme. La salle en elle-même sera bâtie à l'endroit où se trouvait la cour de récréation et le préau. Les anciens locaux de l'école abriteront les toilettes, une cuisine. Les travaux sont déjà bien entamés et le gros oeuvre devrait être terminé pour la mi-janvier, si les intempéries ne s'y opposent pas..." L'Ardennais, décembre 1979.

La salle baptisée "Henri JAMART" fut inaugurée le 30 août 1980 par Michel JAMART.

Accueil
Au fil des siècles > Histoire - Etat-civil - Cartographie - Cartes Postales Anciennes - Ecole - Guerre 14-18 - Le Maquis